Départ en lutte
– Anatomie de l’engagement –
Projet porté par Jordi Martin, Rudy Gardet, Kazy de Bourran
Départ en lutte est une recherche autours de l'engagement militant, menée par une circassienne, un musicien et un scénographe.
Départ en lutte se présente sous la forme d'une expérience introspective, ou réalité et utopie s'étreignent dans un dispositif scénographique composé de seuils et d'écrans.
Quatre écrans, successivement arrachés, illustrent quatre étapes.
Au travers d'anecdotes, de litanie des opprimés, de géantes cartographies fictionnelles et rêvées, de préparations de sacs et de fantasmes de victoires, on entre vers un paysage révolutionnaire commun.
Départ en lutte
présente la complexité d'une question de société interrogeant l'engagement de certain⋅es, comme la manière dont le groupe reçoit cet engagement.
L'engagement militant se heurte souvent aux peurs familiales et aux répressions étatiques, et soulève donc des questions civiques, individuelles comme collectives.
Entre réalité de terrain vécue ou transmise, dogmatisme idéologique, propagande et conviction légitime face à l'inacceptable, chacun⋅e aura sa propre réponse.
Pour quoi pourrais-je me battre ?
Que signifie 'se battre' ?
Quelles sont les voies du militantisme et de la désobéissance civile, violentes et non-violentes ?
Sur quels événements historiques les cultures de l'engagement jouent-elles ?
Comment réagissent celleux qui restent et que leurs disent celleux qui partent au combat ?
Départ en lutte pose la question de l'engagement à l'échelle individuelle, au travers des différentes étapes sociales d'engagement dans des situations insurrectionnelles ou des engagements volontaires dans des guerres révolutionnaires internationalistes (Espagne 1936-1939, Rojava 2013-2020).
Nous avons rencontré dans le cadre de cette recherche documentaire des volontaires français s'étant engagés en Syrie, aux côtés des troupes Kurdes dans la lutte contre l'Etat Islamique (Daech).
Credit Photo : Maxime Grimardias